8 mai 2023

La Journée internationale de la femme nous donne l’occasion de nous pencher sur les performances de notre propre secteur en termes d’égalité des sexes et d’opportunités pour les femmes. Carmen Sánchez, directrice de la culture du groupe MB92, a été témoin d’une progression significative dans le secteur et au sein de notre entreprise. Pourtant, malgré ces progrès, il reste encore beaucoup à faire. Nous nous sommes entretenus avec elle de l’état actuel du secteur, des tendances, des défis et de la manière dont nous les relevons.

Comment décririez-vous le niveau général d’égalité entre les hommes et les femmes dans notre industrie ?

Les hommes sont encore majoritaires dans ce secteur, mais les choses se rééquilibrent peu à peu. Par exemple, il y a 15 ans, MB92 ne comptait aucune femme chef de projet. Aujourd’hui, nous avons 21 femmes chefs de projet dans l’ensemble du groupe MB92, ce qui représente 23 % de l’équipe de gestion de projet. Nous constatons également que davantage de femmes occupent des fonctions techniques au sein de notre réseau de fournisseurs ainsi qu’à bord. Cependant, il reste encore beaucoup à faire.

 

Quelles sont les tendances au sein du groupe MB92 ?

Peut-être en raison des changements sociaux induits par COVID-19 et du changement de culture en matière d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, les responsabilités familiales et de garde d’enfants sont de plus en plus partagées équitablement entre les hommes et les femmes. Nous avons constaté une tendance chez les hommes à MB92 à vouloir mieux concilier leur vie professionnelle et leur vie familiale. L’évolution des mentalités et une culture de travail favorable à la famille ont contribué à faciliter cette évolution.

Nous devons donner les moyens à un plus grand nombre de jeunes femmes de percevoir le génie maritime, l’architecture navale et d’autres formations maritimes connexes comme des carrières passionnantes et viables.

Carmen Sánchez, MB92 Group Culture Director

Quels sont les défis à relever ?

En discutant avec les universités locales, on constate que le nombre de femmes inscrites dans des formations telles que le génie maritime est encore très faible. Je pense que cela est dû en partie à la perception et au manque de sensibilisation des étudiants qui décident de faire des études universitaires, car il y a clairement une demande de talents dans ce domaine. Les diplômés ont un taux de réussite élevé pour ce qui est de trouver des postes dans les domaines spécialisés et avec un potentiel de carrière important.

 

Comment encourager davantage de femmes à s’engager dans ce secteur ?

Nous devons encourager davantage de jeunes femmes à envisager le génie maritime, l’architecture navale et d’autres formations maritimes connexes comme des carrières potentielles. Pour ce faire, nous devons promouvoir notre secteur comme un secteur d’inclusion, d’opportunités et d’innovation. Cela doit se faire dans les écoles, avant l’université, avec l’aide de conseillers d’orientation professionnelle, de conférences et d’ateliers. Nous travaillons en étroite collaboration avec les écoles, les centres de formation professionnelle et les universités à cette fin, et nous organisons des visites dans nos installations afin d’attirer la prochaine génération d’hommes et de femmes talentueux dans ce secteur extraordinaire.